Santé

risques graves possibles pour les reins et les intestins en cas d’abus


La prise prolongée et excessive de ce médicament, une combinaison d’ibuprofène et de codéine, peut entraîner une toxicité rénale et intestinale pouvant entraîner la mort chez certains patients.

La prise prolongée et excessive du médicament Antarène Codéine, association des deux antalgiques ibuprofène et codéine, peut entraîner une toxicité rénale et intestinale pouvant entraîner le décès de certains patients, prévient lundi l’Agence. Autorité nationale de sécurité du médicament (ANSM). « Plusieurs cas de toxicité rénale, gastro-intestinale et métabolique ont été rapportés dans les pays où il est disponible sans ordonnance »précise l’ANSM dans un communiqué.

« Toxicité »

Or « les cas de toxicité déclarés, qui ont parfois entraîné le décès du patient, sont intervenus dans des situations de prise prolongée, à des doses supérieures aux doses recommandées, dans un contexte d’abus et de dépendance à la codéine », une molécule opiacée comme la morphine, ajoute l’agence. Dans le détail, la prise prolongée de ce médicament est responsable d’atteintes rénales (insuffisance rénale) et d’une baisse importante du taux de potassium dans le sang pouvant entraîner une faiblesse musculaire et des troubles de la conscience. Des perforations et des hémorragies au niveau de l’estomac ou des intestins ainsi qu’une anémie sévère ont également été observées.

Dans ce contexte, l’Agence européenne du médicament a demandé que ces effets indésirables soient ajoutés au résumé des caractéristiques du produit et à la notice, souligne le communiqué, rappelant qu’en France, tous les médicaments contenant de la codéine sont soumis à prescription médicale obligatoire depuis 2017. L’ANSM recommande pour sa part aux patients se sentant « la nécessité de consommer le médicament Antarène Codéine à des doses plus élevées ou des durées plus longues que recommandées » consulter un médecin.

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Il recommande également, lors de l’utilisation d’un anti-inflammatoire non stéroïdien tel que l’ibuprofène, d’utiliser la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte, et d’arrêter le traitement dès la disparition des symptômes. Et en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans le cadre d’une infection courante comme une angine ou une toux, l’ANSM appelle les patients à privilégier l’usage du paracétamol en respectant les règles de bon usage du médicament.

lefigaro -helth

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