Saeed Roustaee, le « wander boy » du cinéma iranien

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PORTRAIT – Révélé par Loi de Téhéranle jeune cinéaste signe une fresque familiale qui a secoué la Croisette.
N’en déplaise à Asghar Farhadi qui n’a pas poussé à lui décerner un prix à Cannes, Saeed Roustaee incarne la nouvelle garde du cinéma iranien. Le réalisateur est né dans la galaxie du 7e l’art comme un boulet de canon grâce à son deuxième film, Loi de Téhéran (2021), un thriller social tendu, évoluant au cœur d’une société iranienne ravagée par la consommation de crack. En mai dernier, son troisième film, Leïla et ses frères a été directement sélectionné en compétition officielle à Cannes et a secoué le public et la critique.
Avec sa crinière bouclée, sa barbe épaisse et son grand sourire franc, ce fougueux trentenaire ne s’embarrasse pas de détails. Il trace son chemin avec énergie, même s’il doit composer avec le gouvernement, qui en juin dernier a décidé d’interdire la sortie du film en Iran. « jusqu’à nouvel ordre » pour obtenir « enfreint les règles en participant sans autorisation à des festivals étrangers, à Cannes puis à Munich», a précisé le ministre iranien…
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