Schmeichel, propriétaire au Danemark, énigme à Nice

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Le gardien niçois affrontera les Bleus ce dimanche (20h45) dans le cadre de la Ligue des nations.
« J’ai hâte de les retrouver » : dès son arrivée à Nice, Kasper Schmeichel, le gardien danois avait pointé du doigt l’opposition à venir avec l’équipe de France, celle de dimanche, et surtout celle du premier tour de la Coupe du monde au Qatar.
Kasper Schmeichel venait de signer à Nice en provenance de Leicester, où il a tout gagné en Angleterre en onze saisons, qu’il devait répondre aux questions sur le Danemark-France.
« Sur les 30 dernières années, 80% du temps la France et le Danemark se sont retrouvés dans le même groupe, lors des grands tournois », sourit-il. « Nous les avons souvent joués. Ils sont champions du monde, l’une des meilleures équipes du monde. Ce sera un magnifique défi. J’ai hâte de les revoir. »
Cette saison, l’épisode N.1 se déroule dans la Ligue des Nations. Schmeichel ne négligera pas ce match. D’autant que son début de saison n’est pas brillant. Arrivé à Nice pour apporter son expérience, il a très vite dépassé son domaine de compétence, sans être irréprochable sur le terrain. Cela n’a pas plu à tout le monde.
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Contrat de trois ans
A l’origine, l’OGCN avait pensé au Marseillais Steve Mandanda, parti à Rennes. Ensuite, Lucien Favre a voulu le Suisse Yann Sommer, que Mönchengladbach a convaincu de rester. C’est finalement Schmeichel, dont l’entourage avait un accès direct au propriétaire milliardaire de Nice, Jim Ratcliffe, qui a été choisi. Sans compter l’envie de Favre, ni l’excellente pré-saison du Polonais Marcin Bulka, 22 ans, que le club voit comme un futur N.1.
Nice a offert à Schmeichel, bientôt 36 ans, une chance exceptionnelle de rebondir après une saison moyenne en Premier League. « C’est une bonne chose pour lui », a expliqué son père Peter, ex-légende de Manchester United, sur la chaîne beIN. « Un projet comme Nice lui permettra de maximiser les années qu’il lui reste. Lui donner un contrat de trois ans montre son rôle dans l’équipe. Nice a un projet sérieux, à l’image de Leicester : passer du milieu vers le haut de tableau. À mon avis, c’est le transfert parfait au moment idéal.
Mais la réalité dépasse toujours la théorie. Arrivé à Nice avec quelques kilos superflus, laissé sur le banc la 1re journée à Toulouse (1-1), Schmeichel n’a pas non plus été titulaire contre Cologne (1-1) lors de la 1re journée de C4, ni contre Angers (0- 1) Dimanche.
« Marcin mérite aussi de jouer », explique Favre, qui cache à peine son embarras quand on lui pose la question désormais récurrente de la hiérarchie des gardiens.
« Il y a de la concurrence partout, pas seulement pour les gardiens », a-t-il déclaré avant Belgrade-Nice. « Leur relation est très, très bonne. Quant à savoir qui jouera demain, on ne peut pas le dire. Ce soir-là, Schmeichel avait joué. Bulka, atteint d’un virus, n’a pu tenir sa place.
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Ambassadeur de sélection
S’il ne fait pas l’unanimité en raison d’une gestion aléatoire de l’espace, comme contre Strasbourg (1-1), Schmeichel reste bon sur sa ligne. Sur ses neuf rencontres niçoises, il n’a vraiment sombré qu’une seule fois, comme l’équipe, face à Marseille (0-3). Il présente également deux +feuilles propres+. Ce bilan neutre contraste avec sa place en sélection, où il n’est pas remis en cause.
« C’est une figure dans l’équipe, personne ne peut rivaliser avec lui au poste », précise pour l’AFP, le chroniqueur sportif du quotidien Ekstra Bladet, Poul Ferdinand qui tempère cependant : « Leicester a trouvé que c’était le moment de le laisser faire ». aller. C’est significatif et, évidemment, un pas en arrière ».
Pourtant, celui qui déteste être comparé à son père enchaîne les sélections (85). « C’est un leader », ajoute Ferdinand. « Lui et Kjaer sont les hommes forts de l’équipe, sur le terrain et dans les vestiaires, porteurs de l’esprit, garants du collectif, du sentiment d’unité ».
Exemplaire dans son comportement lors de l’arrêt cardiaque d’Eriksen à l’Euro l’été dernier, Schmeichel a longtemps joué « un rôle important dans la popularité de l’équipe », assure Ferdinand. Très populaire et respecté dans le pays, il « assume volontiers » son rôle d’ambassadeur de la sélection.
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