S’inclinant devant Rodgers | Le Journal de Montréal

C’est génial, le mystère d’Aaron Rodgers…
Le quart-arrière vedette des Packers est toujours en retard. Veut-il revenir avec les Packers de Green Bay ? Accepte-t-il d’être échangé aux Jets de New York ? Se sent-il mûr pour une retraite dorée ?
Le temps presse et même si plusieurs signes semblent pointer vers un saut chez les Jets, il n’y a toujours pas de confirmation sur ses plans.
Le grand Rodgers n’a évidemment rien à battre. Il avait lui-même dit en fin de saison qu’il était conscient des conséquences de sa décision et qu’il ne se voyait pas tendre la sauce pendant de longues semaines. Et encore…
Il a même annoncé en grande pompe à son publiciste Pat McAfee qu’il partait en retraite fermée dans la grande obscurité pendant quelques jours et qu’il prendrait sa décision après. Nous attendons encore.
Une liste de souhaits
Après une telle carrière, Rodgers a peut-être gagné le droit de réfléchir longuement et sérieusement. S’il veut consulter un voyant, s’adonner au tarot, ou observer le positionnement des astres pour déterminer son avenir, tant mieux pour lui.
Là où son ego surdimensionné brille vraiment, c’est que le monsieur aurait donné une liste de souhaits aux Jets. L’information ne vient pas d’une diseuse de bonne aventure, mais d’un journaliste bien connecté du réseau ESPN.
Ainsi, Rodgers aurait demandé que son receveur chez les Packers, Allen Lazard, le rejoigne chez les Jets, ce qui est fait.
Optez pour cette acquisition qui se justifie à la limite, mais Rodgers aurait aussi glissé les noms du vétéran tight end Marcedes Lewis et d’un autre receveur, Randall Cobb. Si les Jets se tournent vers le bois mort comme Cobb, ils n’ont pas de colonne vertébrale.
Combien doivent-ils continuer à se prosterner devant le roi ?
Le problème, c’est que depuis 10 ans, les Jets sont les derniers de la ligue pour les points par match (18,5), les verges par match (312,6), les verges par match (5,0) et le coefficient d’efficacité parmi les quarts (76,5). Bref, ils sont désespérés.
Incompréhensible
Certains diront que Rodgers a régressé parce qu’il n’avait plus assez d’armes à feu à Green Bay. Pourquoi serait-il entiché à l’idée d’amener les mêmes joueurs avec lui ?
D’autant plus que les Jets misent sur le jeune receveur Garrett Wilson, qui vient de remporter le titre de Offensive Rookie of the Year dans la NFL.
Les Packers en ont assez de son attitude ces dernières années, où il s’est de plus en plus imposé dans le double rôle de joueur et de directeur général. L’organisation veut se tourner vers le jeune Jordan Love, choisi au premier tour de la draft 2020.
Un cirque similaire s’est déroulé à Green Bay en 2008 avec le vétéran Brett Favre, qui a été échangé aux Jets tandis que le jeune Aaron Rodgers a attendu trois ans pour sa chance avec les Packers. La vie est un rouet.
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