Talabardon & Gautier, l’art du risque
raison (1890), de Paul Gauguin, estimée entre 150 000 et 200 000 euros. Talabardon & Gautier
Reconnus pour leur goût de la découverte, le duo de marchands parisiens est contraint de vendre son stock de dessins anciens et de tableaux du XIXe siècle, fruit de plus de trente ans de passion. Une vente raisonnablement estimée à 5 millions d’euros, les 21 et 23 mars à Drouot.
En plus de trente ans d’activité, les deux Bertrand, Talabardon & Gautier, du nom de leur galerie parisienne, ont écrit la grande histoire du marché de l’art français. Celle d’une époque de pionniers qui ont enrichi les collections privées et les musées d’Europe et d’Amérique de leurs pépites rares, souvent achetées en prenant des risques financiers, sans toujours savoir quel miracle ils allaient découvrir. L’essence même d’un métier terriblement pointu où l’œil, le savoir et la passion priment avant tout. La vente les 21 et 23 mars à Drouot de leur stock – soit 280 tableaux et tableaux anciens, parsemés de sculptures et d’objets d’art – rend hommage à ce tandem hors du commun. Orchestrée par le commissaire-priseur David Nordmann (associé de Dominique au cabinet Ader), elle se déroulera pendant la Semaine du dessin et son salon à la Bourse de Paris, un événement devenu une institution attirant tout le gratin international et dont le duo était membre fondateur en 1999.
C’est ce goût de…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.
Vous voulez en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement. Sans engagement.
Déjà inscrit? Connexion
lefigaro – divertissement
