Un « cannibale de l’Oklahoma » condamné à la prison à vie pour meurtre et mutilation

Lawrence Paul Anderson, 44 ans, a été condamné à la prison à vie par le tribunal de district du comté de Grady pour un triple meurtre remontant à 2021. Les faits se sont déroulés quelques semaines après sa sortie de prison par erreur. L’homme faisait face à trois chefs d’accusation : meurtre au premier degré, agression avec une arme mortelle et démembrement. Il a plaidé coupable à chacun d’eux. Laurence Paul Anderson ne sera pas éligible à la libération conditionnelle. Les familles des victimes ont demandé au procureur chargé de l’affaire de ne pas plaider la peine de mort.

La tuerie d’Anderson commence le 9 février 2021, lorsqu’il fait irruption dans la maison d’Andrea Lynn Blankenship, 42 ans. Là, il la poignarde à mort. Une fois le coup de grâce porté, il lui tranche le cœur avant de le transporter chez son oncle et sa tante et leur petite-fille de quatre ans, voisins de la victime.

Sur place, l’horreur franchit une nouvelle étape. Anderson décide de cuisiner le cœur d’Andrea Lynn Blankenship avec des pommes de terre pour être mangé par sa famille. Il décide alors de s’en prendre au couple et à leur petite-fille. L’homme et l’enfant ne survivront pas. La tante de l’agresseur est gravement poignardée, mais elle parvient à survivre et à contacter la police. Lors de son arrestation, Anderson a déclaré avoir nourri le cœur de «libérer les démons« .

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Un scandale politique

Outre la violence des faits, l’affaire fit scandale aux Etats-Unis par son aspect politique. Il relance le débat sur la commutation de peine ou la réduction partielle ou totale d’une peine. En 2017, Lawrence Paul Anderson a été condamné à 20 ans de prison pour un délit lié à la drogue. Trois ans plus tard, sa peine a été réduite de neuf ans par la commission des grâces et des libérations conditionnelles de l’Oklahoma. Pour comparaître devant la commission, vous devez être éligible à la commutation de peine. Pour l’être, il faut avoir l’approbation du gouverneur.

Le gouverneur Kevin Stitt est celui qui a validé la réduction de peine de Lawrence Paul Anderson. En pleine campagne de réélection, il a été vivement critiqué pour cette libération. Des campagnes publicitaires ont été payées pour critiquer ouvertement son rôle dans cette affaire. De plus, une enquête de la Cour fédérale a révélé qu’Anderson avait déjà déposé une demande auprès de la commission, qui a rejeté sa demande en juillet 2019. En vertu des règles, il ne pouvait pas demander une autre commutation pendant trois ans. Cependant, il a postulé en août 2019, ce qui a finalement été accepté.