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un samedi de manifestations et de tensions partout en France


Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté à Paris dans la soirée, près de la place d’Italie. JULIEN DE ROSA / AFP

Les manifestations se poursuivent tout le week-end contre la réforme des retraites votée par le 49.3. A Paris, un rassemblement a dégénéré dans le 13e arrondissement. Des tensions ont également éclaté à Lyon, Nantes et Brest.

Les opposants à la réforme des retraites continuent d’exprimer leur colère après l’activation du 49.3 et avant le débat lundi sur les motions de censure des oppositions. Des rassemblements continuent d’avoir lieu en région et à Paris, parfois sans qu’une autorisation n’ait été déposée en préfecture ; soit en poursuivant illégalement après l’ordre de dispersion donné par les organisateurs.

Dans la capitale, la place de la Concorde est désormais interdite aux manifestants sur décision du préfet, après deux nuits de rassemblements illégaux au cours desquelles des manifestants ont dégradé les aménagements de la place. Samedi, ce lieu emblématique de Paris a été placé sous la très haute surveillance de centaines de policiers, et des canons à eau y ont été prépositionnés. La police a procédé à de nombreuses fouilles de passants et a demandé aux gens de circuler, selon des journalistes. A 19 heures, la place s’est vidée des centaines de personnes présentes une heure plus tôt qui se promenaient sans pancartes ni banderoles, impossible de savoir s’il s’agissait de passants ou de potentiels manifestants.

Toujours à Paris, la CGT Île-de-France a organisé un rassemblement place d’Italie (sud de Paris), qui s’est transformé en cortège. Des heurts avec la police ont éclaté en fin de soirée, avec des jets de projectiles, des feux de poubelles et des barricades. Selon une source policière, 81 personnes ont été interpellées sur et aux abords de la place d’Italie, où le calme est revenu vers 22h30.

Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans la région

Quelques centaines de manifestants ont défilé à Marseille, ainsi qu’à Lille, Amiens, Caen, Saint-Etienne, Roanne, Besançon, Dijon, Grenoble, Gap, Annecy, Lodève…

Certains cortèges comptaient plusieurs milliers de personnes, comme à Nantes (6.000 selon la police, 15.000 selon les syndicats) ou Brest (entre 5.000 et 8.000), avec une certaine tension. A Nantes, selon franceinfo, «la police, cible de jets de bouteilles, a riposté par des tirs de gaz lacrymogène alors que des poubelles étaient incendiées sur les voies du tram« . Et à Brest, selon Le télégramme , les manifestants ont attaqué les forces de l’ordre et incendié des poubelles, dont certaines ont été jetées sur les voies du métro, avant de tenter de s’introduire dans un centre commercial. Ils ont été repoussés par des gaz lacrymogènes. A Bordeaux, un cortège improvisé a réuni 1.900 personnes selon la préfecture.

A Lyon, selon le journaliste de Figaro Présent sur la place Antoine Sillières, un important dispositif de police a dispersé le rassemblement de 400 à 500 personnes sur la place Lyautey dans le 6e arrondissement samedi soir vers 20 heures. Plusieurs groupuscules se sont constitués, suivis et dissuadés d’intervenir par la police, indiquent les services de l’état. Une cinquantaine d’individus se sont rassemblés dans le quartier de la Guillotière avant une nouvelle manœuvre de dispersion. Au total, la préfecture annonce 17 interpellations dans la soirée.

lefigaro -fp

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