Actualités françaises

« Une crise alimentaire qui ne dit pas son nom »


Mathieu Bock-Côté. Le Figaro

LA CHRONIQUE – Le pays ne serait pas si inflammable s’il n’était pas engagé dans une crise de régime de longue durée que la plupart des commentateurs refusent d’envisager sérieusement.

Les scènes de violence qui ont suivi jeudi 16 mars le vote du projet de loi sur les retraites par 49,3 étaient prévisibles, et probablement inévitables. Pas d’abord à cause des tensions extrêmes qui traversent la France, mais parce que l’ultra-gauche allait chercher à profiter des événements pour les radicaliser, et pousser le pays vers un apparent chaos qui, selon elle, est susceptible d’ouvrir une révolution révolutionnaire. brèche dans laquelle il rêve de s’engouffrer. Cette ultra-gauche de voyous hypnotisés par les bagarres a la psychologie et le comportement des escouades d’assaut et n’est pas loin d’érotiser la violence révolutionnaire.

Dans une société apaisée, ce mouvement est contenu dans les marges, et attire essentiellement des ratés et des antisociaux qui trouvent dans le fanatisme idéologique le prétexte pour justifier leur passion de destruction. Dans une société en crise, elle croit que sa chance est venue. C’est la lie de la société qui cherche à mettre le feu à Paris. Et ceux qui brûlent…

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